Encore du maïs ukrainien en Bretagne
FranceAgriMer a baissé de 300 000 t à 11,5 Mt, ses prévisions d’exportation de blé vers les pays tiers, considérant que l’objectif de vente à l’Egypte ne serait pas réalisé. Ce pays, dans un appel d’offres de 295 000 t lancé hier, a attribué 120 000 t à la France, répartissant ses autres fournisseurs entre Russie, Ukraine et Etats-Unis (60 000 t). Du 8 au 14 janvier, les tirages de certificats d’exportation de blé ont atteint 810 600 t, dont 353 400 t pour la France. Depuis le début de la campagne, les attributions représentent 15,9 Mt, contre 10,4 Mt il y a un an, mais avec 4,85 Mt contre 4,36 Mt au 15 janvier 2013, la réduction de la part de la France se confirme. Le courant de demande en portuaire se poursuit, aussi bien à Dunkerque qu’à La Pallice ou Rouen, mais les OS ne sont pas au marché, d’où des primes assez confortables par rapport au Matif. Le rendu Rouen cote 191 €. Dans un marché très réduit, les cours de l’orge se replient à 167 € rendu Rouen. Le maïs français ne passe plus à l’export malgré la détente des prix. Quatre nouveaux bateaux de maïs ukrainien annoncés en Bretagne pèsent sur le marché intérieur qui repose sur une demande de l’amidonnerie. Le colza, en baisse sur Euronext, se tient mieux sur le physique en prévision d’une fin de campagne tendue. L’offre rare maintient les pois fourragers à 255 € départ E et L.