En Vendée, l'union Bovineo monte en puissance
Le président, Mickaël Bazantay (au centre), de la société coopérative agricole Bovineo a présenté son nouveau directeur, Olivier Paillon (à gauche) qui succède à Mathieu Staub (à droite), le 27 juin dernier.
Les branches bovines des coopératives Geo et Cavac se sont rassemblées en une union baptisée Bovineo en juillet 2013, puis sont passées à la fusion en décembre. Pour célébrer le 1er anniversaire de Bovineo, ses dirigeants ont convié le 27 juin les éleveurs sociétaires ou apporteurs à des portes ouvertes sur le site du Margat, à La Ferrière (85). L'occasion de présenter le futur directeur de Bovineo, Olivier Paillon, ancien directeur de la coopérative spécialisée en bovins Corali. Il succédera d'ici quelques mois à Mathieu Staub, directeur adjoint de la Cavac, qui avait été missionné pour lancer la structure. Celle-ci a rempli les objectifs fixés un an auparavant, notamment en termes de massification des volumes, afin de peser davantage face à l'abattage. ”
Bovineo a ainsi commercialisé 122 000 bovins depuis juillet 2013, soit une augmentation de 3 % sur la somme des volumes de Geo et Cavac l'année précédente. Une performance qui s'inscrit dans un marché régional de l'abattage en baisse de 3 % sur la période. Bovineo a également pris le parti de la segmentation de la production afin d'apporter de la valeur ajoutée à ses 2 500 éleveurs. Les deux centres d'allotement vendéens des Ajoncs et du Margat approvisionnent une vingtaine de sites d'abattage. Le développement des filières qualité a par ailleurs permis de verser aux éleveurs 400 000 euros de plus-values. Bovineo a durant sa première année d'activité investi dans l'accompagnement technique (avec une équipe de huit personnes) et financier de ses éleveurs.
“2 150 places d'engraissement créées
L'enveloppe consacrée au développement est passée de 7 millions d'euros pour Geo et Cavac à 17 millions d'euros. Bovineo a ainsi fortement renforcé la politique d'installation des jeunes et d'agrandissement des ateliers. En un an, 2 150 places d'engraissement ont été créées et 1 700 consolidées, auxquelles s'ajoute la création de 1 000 places en vaches allaitantes. Jouant sur les coûts de fonctionnement, la fusion a enfin permis de réduire de 15 % les kilomètres parcourus lors des tournées des camions.