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En 2015, Labeyrie innove en produits de la mer et plats préparés

Après un chiffre d'affaires à la hausse sur le saumon et le foie gras lors des fêtes de fin d'année, Labeyrie veut dynamiser le rayon traiteur de la mer et surfer sur la croissance des plats préparés individuels.

Àpeine sorti des fêtes, Labeyrie présente ses nouveautés pour l'année 2015. Premier créneau d'attaque : le marché du foie gras. Labeyrie veut « démocratiser » son achat et remettre au goût du jour une vieille idée de la filière : faire consommer du foie gras tout au long de l'année. Labeyrie enrichit son offre « apéritif » avec de nouvelles recettes et de nouveaux formats, et surtout un prix en baisse de 5,49 à 4,99 (en PVC).

Nous n'arrivons pas actuellement à sourcer du poulet français

” « Il se passe vraiment quelque chose avec l'apéritif. Nous espérons créer nous-mêmes notre croissance, recruter des consommateurs, et obtenir ainsi des gains de productivité », explique Jacques Trottier, directeur général de l'entreprise.

Labeyrie et Delpierre en « rang groupé »

Sur le marché du traiteur de la mer, Labeyrie constate qu'« une partie des consommateurs ont quitté le marché du saumon. Nous avons donc développé une offre dégustation avec de la truite des Pyrénées fumée au bois de chêne et aux épices douces ». Labeyrie proposera en avril de nouvelles découpes de saumon fumé : façon carpaccio (tranches fines), sashimis (plus épais) et émincés. Une gamme de pavés de saumon mi-cuits à réchauffer au micro-ondes et fumés à poêler sera également commercialisée en avril. Cette démarche sera commune avec Delpierre (du groupe Labeyrie) qui lance également des pavés minute à réchauffer. « Nous avançons en rang groupé pour créer ce nouvel usage du saumon », explique Jacques Trottier.

Labeyrie choisit de ne pas indiquer l'origine des viandes

Après deux ans de tests réalisés chez Monoprix, Labeyrie commercialisera en mars douze recettes de plats préparés. La marque s'allie au traiteur Festins (Bourgogne) pour sous-traiter la fabrication. L'objectif est d'atteindre 1 000 t par an. Concernant les origines des viandes, elles ne sont pas indiquées sur les emballages. « Notre viande bovine est française, nous n'arrivons pas actuellement à sourcer du poulet français, reconnaît François Bi-rot, directeur de marché chez Labeyrie. Nous avons donc pour l'instant fait le choix de ne pas indiquer l'origine. Les consommateurs font confiance à notre marque. »

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