Emballage : Cryovac prêche pour l’automatisation des lignes
Réuni dernièrement au Packforum, le grand show-room de Cryovac, les jeunes entrepreneurs de la FNICGV ont pu prendre connaissance des dernières innovations du fabricant d’emballages. Ils ont aussi fait le point sur le marché des unités de ventes.
Ces dernières sont réellement en train de s’imposer spécialement en grande distribution, où l’UVC représentait en 2003, 27,3 % des viandes fraîches vendues. Les raisons du succès sont connues : meilleur contrôle des coûts et marges, rentabilité accrue du rayon, marketing, traçabilité, « category management ». Selon Cryovac, la progression de la portion consommateur s’enregistre surtout dans les jambons, le poulet (entier et découpe), les steaks hachés et les produits élaborés de volaille. Le constructeur a développé de nombreux emballages pour « coller » à la demande, comme le nouveau Darfresh Double Deck (conditionnement sous vide) déjà utilisé chez Douce France et chez Charal, ou le système BDF qui permet, entre autres, l’allongement de la DLC grâce à la suppression du re-largage d’air contenu dans la barquette PSE. La grande nouveauté présentée fut néanmoins le Darfresh micro-ondable (MicroW-Vac), qui ouvre des perspectives au marché du plat cuisiné complet. Les professionnels présents y furent assez sensibles. De plus, Cryovac promet d’autres innovations imminentes.
Mais l’unité de vente est aussi industrielle. Les besoins de rentabilité face à un marché mondialisé dictent la nouvelle organisation des ateliers de découpes : principalement, la diversité des productions (mise sous filet, produit désossé…) doit toujours revenir dans une zone d’emballage commune. Pour celle-ci, Cryovac apporte des améliorations : des films permettant le soudage à travers les plis du sac ou encore un soudage de plusieurs sacs superposés, des encoches sécurisées permettant une ouverture facile…
Cryovac s’est fait le chantre de l’automatisation des lignes, encore peu présente en France. Et d’avancer les avantages de la formule en terme de productivité et de rentabilité. Évidemment, la question de l’investissement a aussi été posée : le fabricant avance que le point mort pour une solution automatisée simple s’établissait de 600 000 à 800 000 sachets par an, soit environ 4 000 tonnes de produits. Cela a nourri les réflexions…