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Élevage : Teldis poursuit sa progression

Le leader régional de l’élevage de Poitou-Charentes Teldis, dont le siège est à Viennay dans la Vienne et qui rayonne sur cinq départements du grand centre ouest, vient de nommer un nouveau président. Il s’agit de Christophe Godet. Le bureau a été largement renouvelé. Le groupe affiche une bonne santé, fort d’une progression qui, depuis 2000, lui a permis de doubler sa production (de 19 243 bovins à 40 527 en 2005) grâce à sa stratégie de développement de la catégorie « jeunes bovins » de 11 à 14 mois. Un produit, qui, d’après son nouveau responsable « plait aux consommateurs, notamment sur le marché grec, friand de ce type de produit.»

La sécheresse elle-même ne représente pas une difficulté majeure pour la coopérative, qui consomme pour ses animaux des céréales et des nutriments secs au lieu du maïs buveur d’eau. Elle compte cependant s’adapter aux réalités d’un terrain dominé par la future PAC, son nouveau président soulignant dans son discours les problèmes majeurs liés à la conjoncture démographique.

Le chevreau, un marché prometteur

« Les successions vont être nombreuses, et les exploitations risquent de diminuer, s’est-il inquiété. Pour un jeune qui va s’installer, deux ou trois autres disparaîtront, et si l’on veut garantir la production il nous faudra en convaincre plus d’un de nous rejoindre. Nous représentons pour eux de nombreux atouts, la force d’un groupement, les armes pour faire face aux réglementations changeantes, aux contraintes, aux évènements. »

Teldis évolue également sur le marché des ovins et des caprins. Avec 45 000 têtes commercialisées pour les premiers en 2005 et 40 000 pour les chevreaux, les responsables coopératifs voient dans le développement de ces filières, notamment la seconde, des débouchés prometteurs. « Nous sommes en partenariat avec Terrena au niveau caprin, révèle Christophe Godet. Mais pour l’instant, nous récoltons les chevreaux, nous ne les engraissons pas, car nous manquons d’engraisseurs, alors qu’il existe un marché potentiel. Nous avons une forte demande des transformateurs comme Loeul et Piriot sur ce créneau. »

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