Duc progresse en dépit d’un « environnement très délicat »
Le groupe Duc a rendu public mercredi un chiffre d’affaires consolidé (non audité) de 103,8 millions d’euros pour son 1er semestre. Ce CA au 30 juin est en hausse de 15 % par rapport à celui de l’an dernier. Les ventes du second trimestre ont soutenu cette progression en dépit d’une météo défavorable au démarrage des produits de volaille de la gamme « été ». Ainsi, le chiffre d’affaires de ce trimestre est en progression de 6% par rapport au trimestre précédent et de 19% par rapport au trimestre équivalent de l’année 2012. Si le dg Joël Marchand craint de ne pouvoir rattraper le déficit de volume de la gamme « été » de cette année, il table sur le dynamisme des ventes des viandes de poulet certifié non-OGM. Celles-ci ont montré un « très bon maintien » au cours du deuxième trimestre, dit le communiqué de presse du volailler. En ayant commercialisé 17,45 % de volumes en plus au deuxième trimestre 2013 par rapport au deuxième trimestre 2012, Duc a davantage progressé que le marché des viandes de volailles. Mais ce gain de part de marché se fait aux dépens de ses marges. Le volailler de Chailley endure, comme l’ensemble de la filière avicole, la hausse des coûts de l'alimentation des volailles, la concurrence des produits importés et la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs. Dans cet « environnement très délicat», Duc maintient sa « politique de compétitivité ».
