DLG redessine son partenariat industriel
« Nous sommes des défricheurs. » C’est ainsi que Daniel Loiseau, cofondateur de DLG, définit son entreprise. Le spécialiste de la restauration hors domicile cherche à séduire. Il veut s’allier à un nouveau partenaire industriel. Son divorce avec Les Salaisons d’Orly est en train d’être réglé (lire notre édition du 24 novembre). Les actifs entre les deux sociétés franciliennes ont été scindés. « Nous sommes liés par un contrat de fourniture jusqu’en fin d’année 2007, avec une reconduction possible », précise-t-il. D’ici là, DLG pourrait avoir trouvé un nouvel associé.
Ses atouts ne manquent pas. L’outil commercial comprend 17 conseillers culinaires. Véritables technico-commerciaux, ils participent aux remontées du terrain servant à développer de nouveaux produits. DLG possède en outre un fonds de commerce de 3 000 clients livrés. L’activité concerne en grande partie la restauration collective (85 %), d’abord dans le scolaire puis l’hospitalier et les entreprises. Elle couvre aussi la restauration commerciale (15 %).
Culture de l’innovation
« On est en train de redessiner notre partenariat industriel. Cette démarche est largement engagée », précise le fils Francis Loiseau, président du directoire. Des contacts sont noués avec un groupe industriel du secteur de la viande. Reste à bâtir une structure commune, dans laquelle DLG est prêt à devenir majoritaire ou minoritaire. « Notre point commun est de posséder une culture de l’innovation », reprend le père, aujourd’hui retraité. Ce dernier fait valoir une réputation de pionnier dans la profession. Il a d’abord lancé de la viande cuite sous vide et plus récemment du poisson exotique mariné.
La force de l’entreprise réside dans son équipe de conseillers culinaires. Ce sont d’anciens cuistots, qui remontent en interne les besoins du marché et adaptent les recettes. Ils rendent visite à cinq clients par jour en moyenne, avec leur glacière sous le bras et un kit de présentation des produits comprenant pesée, gant, couteau, poêle, mini plancha, wok. Les maîtres mots sont écoute et réactivité. C’est ainsi que la société DLG a lancé ce qu’elle appelle « les exclusifs », dont notamment le rôti de foie-de-bœuf, le jarret de porc sans os. Sa gamme, très large, vise à coller aux besoins d’un marché de plus en plus segmenté.
Concernant l’avenir, l’entreprise a des projets en tête. Elle croit au développement de produits tranchés cuits IQF (surgélation rapide individuelle). Ses dirigeants voient un grand potentiel dans le poisson, qui pèse aujourd’hui 15 % de l’activité.