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Le Sarthois maintiendrait le plus d’emplois
Deux offres de reprise pour Doux, celle de LDC tient la corde

Deux offres de reprise partielles de Doux sont tombées le mercredi 28 mars : celle de l’Ukrainien MHP détaillée dans la journée et une offre française concertée conduite par LDC avec le groupe Al-Munajem (actionnaire minoritaire et principal client de Doux), déposée juste avant la dead line fixée à minuit afin que le mécanisme de pack cession puisse être actionné dès la liquidation judiciaire prévue la semaine prochaine, assurant le maintien des salaires et du paiement des fournisseurs dont les éleveurs.

La coopérative Terrena a choisi son camp en privilégiant la solution franco-saoudienne qui maintient le plus d’emplois. Elle permet en effet la reprise directe de 920 emplois et l’identification de 418 offres de reclassement de plus dans les sites proches de LDC. Pour la partie Bretagne de Doux, le Sarthois propose de reprendre le site de produits élaborés de Quimper (168 salariés) et 111 salariés du site de Châteaulin où il construirait un nouvel outil d’abattage-découpe pour les PAI (ouverture 2020, coût 55 M€) avec l’objectif de monter à 250 salariés. 19 salariés sur les 123 salariés du siège auront un poste à Quimper, les autres salariés bretons se verront proposer des postes dans le groupe LDC. Le saoudien Al-Munajem prévoit de louer le site actuel de Châteaulin pour continuer à produire des poulets surgelés destinés aux pays du Golfe et au Yemen. Il reprendrait ainsi 347 salariés. Il achète également l’amont : les contrats des producteurs, l’usine d’aliments de Bannalec et le couvoir de la Harmoye ainsi que les fermes de reproducteurs. Une offre combinée Terrena-Triskalia-LDC-Région Bretagne pourrait toutefois émerger dans les prochains jours sur cet amont. Le groupe de Denis Lambert reprend par ailleurs la marque Doux pour le monde sauf pour les pays du Conseil de Coopération du Golfe (Arabie saoudite, Koweit, Bahrein, Oman, Qatar, Emirats Arabes Unis) et le Yemen.. L’abattoir de Plouray (poules et dindes) serait repris par les Volailles de Plouray.

Pour la Vendée, l’abattoir de Chantonnay devrait être fermé mais l’ensemble des salariés et des éleveurs trouveront des solutions entre les sites de LDC et ceux de Terrena.

Face à cette offre très complète, les propositions de l’Ukrainien, même si elles sont considérées comme sérieuses par le ministère de l’Economie, ne tiennent pas : reprise de 250 salariés seulement à Châteaulin même si le projet d’une nouvelle usine pourrait améliorer l’offre à terme.

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