Des prix étals dans un marché léthargique
Les exportateurs de blé semblent pouvoir retrouver confiance dans le débouché égyptien si l’on en juge par les réponses au dernier appel d’offres du Gasc qui s’est conclu par un achat de 240 000 t origine russe, toujours très compétitive. La présence sur le marché du premier importateur mondial constitue un soutien global des prix dans un contexte planétaire de surabondance. Le CIC a porté à 747 Mt, la Commission ayant, pour sa part augmenté de 1 Mt son estimation européenne, à 134,2 Mt. Depuis une semaine, les cours résistent sur Euronext avec des fluctuations modérées. Le marché physique se contente de s’aligner, dans le plus grand calme. Le blé dur bénéficie d’un raffermissement lié au manque de disponibilités en Nord Loire. Peu de mouvements en orge. La production UE de maïs a été revue en baisse de 2,8 Mt, à 59,7 Mt par la Commission, mais le marché a déjà intégré la faiblesse de la récolte et les cours sont stables, voire soutenus. C’est aussi la modicité de la récolte et la hausse du pétrole qui permettent au colza de résister à la baisse du soja et des huiles.