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Des facteurs de raffermissement

La décision de sauvetage par l’Union européenne des banques espagnoles a eu un effet positif sur les marchés financiers. Après la baisse observée la semaine dernière, les cours des céréales se sont redressés.

Période du 6 au 12 juin. Que dire ou plutôt que répéter sur ce marché céréalier qui continue d’évoluer surtout en fonction des mouvements financiers. À la baisse la semaine dernière, les cours des céréales se sont redressés sous l’effet d’un retour à l’optimisme sur les marchés financiers, notamment avec la décision du sauvetage par l’Union européenne des banques espagnoles (mais déjà le doute s’installe sur l’effet de la mesure). Par ailleurs, l’activité d’export américaine vers une Chine dont la situation économique rassure, reste importante et soutient le marché à terme de Chicago. Le facteur climatique intervient toujours mais avec des sautes d’optimisme et de pessimisme qui ne laissent cependant pas entrevoir de bouleversement des productions et des marchés, comme ce fut le cas en 2010 ; il n’en demeure pas moins que ce « weather market » intervient sur les prix.

Récoltes en France : blé stable, orge en baisse

La publication du rapport du département américain de l’Agriculture (USDA) ce mardi 12 juin pourrait réorienter la tendance du marché, du maïs notamment, pour lequel l’USDA a révisé ses prévisions de production mondiale, en hausse de 4 Mt, contre les attentes des analystes qui jugeaient l’estimation de production locale trop optimiste. L’USDA justifie ses prévisions par des récoltes qui devraient être plus importantes en Chine, en Europe et dans les pays de l’Est. En France, l’état des cultures est jugé globalement bon, notamment par l’Association générale des producteurs de blé (AGPB) qui envisage une récolte de blé tendre au moins équivalente à celle de l’an dernier, de l’ordre de 34,5 millions de tonnes, malgré les épisodes de gel et de sécheresse. La note Agreste du service du ministère de l’Agriculture, publiée lundi 11 juin, a présenté ses premières prévisions de production d’orge d’hiver (et de colza, lire page ci-contre). Avec les retournements de cultures dues au gel tardif, les surfaces semées en orge d’hiver sont confirmées en baisse de près de 15 %, alors que celles d’orge de printemps sont en hausse de 80 % avec une superficie record de 885 000 hectares. Au total, la sole d’orge atteindrait 1,78 million d’hectares, supérieure de 15,6 % à celle de l’an dernier. Avec une estimation de rendement de 63,1 quintaux par hectare (59,8 en 2011) sur 900 000 hectares, la production d’orge d’hiver se situerait à 5,69 millions de tonnes, soit 10 % de moins qu’en 2011. Le ministère augmente légèrement son estimation de surface de maïs en grain, la portant à 1,68 million d’hectares, soit 6 % de mieux que l’an dernier et 1,8 % de plus que la dernière moyenne quinquennale. Agreste n’a pas revu significativement son estimation de surface de blé à 4,72 millions d’hectares, contre 4,99 en 2011, la forte progression du blé de printemps ne compensant pas la perte en blé d’hiver.

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