Des dysfonctionnements constatés dans l’abattoir d’Autun
« Plusieurs dysfonctionnements majeurs », notamment dans « l’amenée » des animaux, ont été constatés lundi à l’abattoir d’Autun (Saône-et-Loire) par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les abattoirs, mais « aucun signe de maltraitance », selon un communiqué. Lors d’un deuxième déplacement « inopiné » dans un abattoir, après celui de Feignies (Nord) il y a quinze jours, le président de la commission Olivier Falorni (membre du groupe à dominante PRG) et son rapporteur Jean-Yves Caullet (PS) se sont rendus à 4H30 dans cet abattoir intercommunal correspondant à un type d’établissements « multi-espèces (bovins, porcs, petits ruminants), de petite taille et en gestion publique (intercommunale) ». « Les derniers mètres du parcours avant l’immobilisation sont source de stress pour les animaux. Une fois ceux-ci arrivés dans le piège, le dispositif de contention ne permet pas une immobilisation satisfaisante pour l’application de la pince à électronarcose, ce qui rend le travail des salariés d’autant plus difficile », selon le communiqué d’Olivier Falorni. Pour le président de la commission d’enquête, cette situation révèle « un manque d’investissements passés dans la modernisation du bâtiment et dans le matériel utilisé », mais « un plan d’investissement de 4,7 millions d’euros est prévu », principalement pour « le rééquipement des postes d’amenée et de contention des ovins et des porcins, qui constitue effectivement une urgence pour le bien-être animal et celui des opérateurs ».