Des cas sous-estimés en France ?
Selon des chiffres de 2008 de l’Anses, 77 % des volailles (dans leur tube digestif) et 87,5 % des carcasses sont porteuses de Campylobacter. Malgré cette forte prévalence, peu de toxi-infections alimentaires sont à dénombrer : 124 cas en 2011 selon l’INVS. Et pourtant, en Grande-Bretagne, un plan national d’envergure vient d’être lancé. Il s’agit de lutter contre le principal pathogène alimentaire qui est responsable, chaque année, de plus de 400 000 cas et 100 décès. Principale différence entre les deux pays : en France, la déclaration des campylobactérioses auprès des autorités n’est pas obligatoire.