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Demande et cours plus soutenus

L’ambiance commerciale en blé a été plus favorable, en raison surtout de la persistance du courant d’exportation. Quant au maïs, il continue de présenter un bilan équilibré et jouit également d’une demande régulière à l’exportation vers les pays tiers.
Période du 7 au 12 avril. Les atermoiements de tendance notés la semaine dernière se sont transformés depuis vendredi dernier en une consolidation des prix sur une note de fermeté. Le marché du blé tendre reste dominé par l’abondance, mais l’ambiance commerciale a été plus favorable, en raison surtout de la persistance du courant d’exportation. Pour la semaine du 31 mars au 6 avril, les tirages de certificats d’exportation de blé ont porté sur 307 000 t dans l’Union européenne, dont 156 000 pour la France, ce qui porte le total apparent des certificats pour la France depuis le début de la campagne à 6 millions de tonnes. Mais Coop de France Métiers du Grain, dans son dernier bulletin, estime les chargements effectués au départ de la France au 1er avril à 7,2 millions de tonnes.

Allègement du stock de blé grâce à l’export
Dès lors, l’objectif de 8,8 millions de tonnes à destination des pays tiers a été revu en hausse à l’occasion du conseil céréales de FranceAgriMer mercredi 7 avril, et porté à 9,2 millions de tonnes. Cela a permis de réduire sensiblement le stock de report ramené à 3,5 millions de tonnes (une analyse détaillée des bilans de FranceAgriMer paraîtra dans notre prochain numéro).
La demande nord-communautaire est également présente et, sur le marché intérieur, les fabricants d’aliments du bétail se manifestent, bien qu’encore timidement. Le blé fourrager traduit le bénéfice de cette amélioration de la demande par une remontée des cours de l’ordre de 5 à 6 euros la tonne en deux semaines. Le blé standard rendu Rouen à 114-115 euros retrouve son niveau de février, après avoir touché le fond à la mi-mars pour tomber jusqu’à 108 euros. Sans être glorieux, ce quatrième quart de la campagne émerge quand même de la sinistrose. Ce qui ne peut pourtant faire oublier le stock de report particulièrement pesant.
Au 1er mars, la collecte toutes céréales représentait 49,73 millions de tonnes (47,43 Mt au 1er avril 2009), dont : blé 26,19 millions de tonnes (25,04 Mt), orge 9,53 millions de tonnes (8,75 Mt), maïs 11,26 millions de tonnes (11 Mt). Les stocks chez les collecteurs agréés, au 1er mars, portaient sur 18,25 millions de tonnes (14,60 Mt), dont 7,45 millions de tonnes de blé tendre (5,98 Mt) 5,22 millions de tonnes d’orge (3,37 Mt) auxquelles il faut ajouter 204 865 tonnes de stockage d’intervention et 4,57 millions de tonnes de maïs (4,48 Mt).
Grâce à une amélioration de la demande intérieure et UE, l’orge fourragère a pu consolider une très légère amélioration de ses prix, mais sans sortir, et de loin, de la zone d’intervention à 91-92 euros rendu Rouen ; les offres françaises atteignaient au 4 avril, 1,03 million de tonnes pour un total UE de 4,6 millions de tonnes.
Le maïs continue de présenter le bilan le mieux équilibré et jouit d’une demande régulière à l’exportation vers les pays tiers, notamment le Maghreb, alors que les ventes à l’UE ont été importantes depuis le début de l’année. Dans ces conditions, le maïs confirme sa fermeté.

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