Delpierre lance une nouvelle marque au rayon traiteur
Ces douze derniers mois, Delpierre (200 millions d'euros de chiffre d'affaires) a fabriqué 2 000 tonnes de sushis dans un nouvel atelier monté sur son site du centre de distribution de Boulogne-sur-Mer.
Les méthodes y sont « très artisanales », souligne le directeur général Philippe Darthenucq, et les principes de productions sont ceux du « flux marée » : les matières premières, dont le saumon (élevé en Norvège) et le riz (cuit sur place), sont immédiatement mises en œuvre. La date limite de consommation n'est que de quatre jours à compter de la sortie d'usine ; aussi n'autorise-t-elle pas toutes les destinations de livraison.
La question du maillage territorial de cette filiale de Labeyrie Fine Foods est d'actualité, révèle d'ailleurs Philippe Darthenucq, qui n'exclut pas de faire sortir de terre d'autres ateliers en France. Les cinq sites de production de Del-pierre ont chacun leurs spécificités : Boulogne (sushis) ; Fécamp (poissons fumés) ; Nantes (crustacés) ; Wisches en Alsace (saumon fumé) ; Jonzac (cabillaud et produits élaborés). Avantage du groupe Labeyrie : une équipe de six personnes est dédiée aux achats de saumon. Les plateaux de sushis, crevettes et gammes pour barbecue vont être rejoints par d'autres nouveautés – mélanges de crevettes et moules ainsi que petites seiches marinées, merguez de saumon et filets de poisson (saumon, cabillaud, bar), sous « skin » (peau de plastique) avec leur étui de sauce.
Avec ses crevettes décortiquées désormais segmentées par usage, la marque Delpierre voit sa part de marché progresser depuis novembre 2013. Elle a aussi gagné un demi-point de part de marché en toute fin d'année dans le saumon fumé.