Delpeyrat et STEF-TFE à la poursuite du diamant noir
Nouveau coup de pinceau à l’image de Delpeyrat ; la marque gastronomique du Sud-Ouest (foie gras, canard, jambon de Bayonne) donne un coup de pouce à la truffe noire du Périgord en parrainant un projet de recherche de la truffière expérimentale de Chartrier-Ferrière en Corrèze, la plus ancienne et plus importante de France. Sur cette plantation d’arbres truffiers de 4,5 hectares s’engage un programme de bouturage de Tuber melanosporum, censé ouvrir de nouveaux horizons à la culture du champignon. La filiale du groupe Maïsadour investit dans 1 000 plants truffiers. Elle entraîne dans l’aventure son transporteur, STEF-TFE, numéro un français du transport de produits frais, dont le plus gros entrepôt de France se trouve à St-Sever, sur les terres de l’industriel landais. Le directeur général délégué de STEF-TFE, Jean-Charles Fromage, y a consenti naturellement, pratiquant lui-même la trufficulture à ses heures, du côté de Brive-la-Gaillarde.
En poursuivant le diamant noir, Delpeyrat renoue avec ses origines. Son fondateur Pierre Delpeyrat se rendit célèbre en mettant de la truffe noire du Périgord en conserve, s’inspirant de la technique nouvelle de Nicolas Appert, avant de commercialiser du foie gras en boîte. Se faisant, la marque œuvre pour son rayonnement national et international. S’inscrivant dans la gastronomie du Sud-Ouest, elle défend et commercialise dès cette année ce produit emblématique qu’est la truffe du Périgord. Un produit qui de surcroît participe au maintien de pratiques agricoles non polluantes dans un l’espace naturel préservé, valeurs chères au groupe Maïsadour. Quant au rayonnement international, les becs-fins du Japon ou de la côte Ouest des Etats-Unis sont susceptibles de s’enticher de l’authentique truffe du Périgord. A l’heure où le marché des truffes se mondialise. Rendez-vous à la prochaine « Fête internationale de la truffe » à Chartrier-Ferrière ?