Décryptage
Les experts du PEN (Project on Emerging Nanotechnologies) saluaient fin janvier le Canada, qui exige désormais la déclaration de l’utilisation de nanomatériaux. Pour Andrew Maynard, responsable scientifique du PEN, « les gouvernements manquent d’information sur le type, la quantité et les risques potentiels de ces matériaux fabriqués et utilisés dans les produits aujourd’hui. Cette information est pourtant vitale pour assurer leur utilisation sûre ». L’UE devrait suivre la même voie si l’on en croit le vote du Parlement européen, le 24 avril dernier. Le BEUC (Bureau européen des unions de consommateurs) se félicite d’ailleurs de cette résolution parlementaire demandant à la Commission de réviser la législation existant dans les 2 ans à venir et l’étiquetage de tous les produits contenant des nanoparticules. Certaines ONG environnementales demandent au contraire un étiquetage « sans nanomatériaux ». Un débat bien connu dans le monde des… OGM.