Découpe : fort impact de l’étude de l’OMS
Porcelets : Dans l’Ouest, le marché est jugé toujours équilibré. Néanmoins les prix restent toujours aussi bas et n’inciteraient pas à vendre. Le manque de fluidité sur le marché du porc charcutier ne permet toujours pas d’avoir de visibilité sur le commerce des porcelets. Habituellement en cette période, les prix remontent avec une offre qui devient moins abondante.
Découpe : Forts replis des ventes de charcuterie fraîche (-6,2 %), jambon cuit (-4,2 %), saucisse (-2,5 %) et saucisson sec (-1,1 %) la dernière semaine d’octobre dans les hypers et supermarchés, discounters et drives, selon Nielsen pour Ed. Dauvers. Par rapport aux cumuls respectifs depuis le début de l’année, les écarts de performance ont été importants (-4,6 points pour la charcuterie, -2,9 pts sur le jambon, -4,4 pts pour les saucisses et -4 pts pour le saucisson). Ces mauvais chiffres feraient suite à la parution, le 26 octobre, des résultats de l’étude du Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), l’agence de l’Organisation Mondiale de la Santé spécialisée sur le cancer, qui a classé la viande transformée comme cancérogène pour l’homme. Sa consommation provoquerait le cancer colorectal chez celui-ci. Depuis, suite aux nombreuses polémiques, l’organisation a précisé que “le dernier rapport du CIRC ne demande pas de ne plus manger de viandes transformées, mais indique qu’une baisse de la consommation de ces produits peut entraîner une réduction du risque de cancer colorectal”.