Début d’année en fanfare pour Sodexho
        
      
      
      Les semaines se suivent et se ressemblent pour le géant français de la restauration collective Sodexho, avec une progression quasi ininterrompue de l’action depuis la fin de l’année 2006. L’annonce de bons résultats semestriels effectuée le 10 janvier a donné un coup d’accélérateur supplémentaire au titre, qui a gagné près de 15 % depuis janvier. Ce beau fixe enthousiasme les brokers et les analystes, qui sont nombreux à revoir leurs prévisions à la hausse. UBS a ainsi confirmé son opinion « Achat » sur Sodexho, avec un objectif de cours rehaussé de 51 à 56 euros. Ces derniers jours, Citigroup a lui aussi modifié son approche du dossier, en changeant sa recommandation de « neutre » à « achat ». L’origine de cette fièvre acheteuse est à aller chercher dans la publication du chiffre d’affaires au 1er trimestre fiscal, une période durant laquelle Sodexho a enregistré une croissance interne de 9 %, qui surpasse son objectif de croissance à moyen terme (fixé à 7 %). En intégrant les effets de change (-3,3 %) et de périmètre (+0,1%), les ventes ont augmenté de 5,8 % à 3,551 Mds Eur, dépassant le consensus. Lors de cette présentation, le directeur général Michel Landel a jugé « très satisfaisante » la performance affichée, « qui prouve la richesse et la compétitivité des offres de la société ». Présente sur tous les segments de la restauration collective (entreprise et administrations, senior et santé, et enfin scolaire), l’entreprise y a respectivement enregistré des croissances de 9,6 %, 8,9 % et 7,2 %, toutes zones géographiques confondues. En Europe continentale (ventes en hausse de 6 % à 1,15 Mds Eur), le vieillissement de la population se concrétise par une belle progression du segment senior et santé à +8,9 %, preuve d’un développement commercial « réussi», selon les termes employés. Si l’on y ajoute la récupération des services de restauration de la tour Eiffel pour une durée de 9 ans, Sodexho a montré qu’il visait les sommets. Et pour le moment, rien ne le contredit.
 
        
     
 
 
 
 
 
