Dans l’attente du rapport USDA
Cette semaine encore, la tendance du marché du blé vient de l’Est. Si l’on en croit la parole de Vladimir Poutine, il n’y aura pas de restriction imposée aux exportations de blé russe. En outre, comme la vague de froid qui menaçait les cultures du bassin Mer Noire s’estompent, le marché a repris en compte la présence de l’origine russe sur le marché international, influençant à la baisse la cotation de Chicago, avec l’aide de l’habituelle expectative qui précède la publication du rapport USDA.
Euronext, qui cherchait à se consolider jusqu’en début de semaine, a ressenti la baisse de Chicago, réagissant aussi au raffermissement de l’euro.
Le marché physique subit le contre-coup sans pour autant que ses fondamentaux changent, notamment une activité export soutenue qui amène FranceAgriMer à revoir en hausse ses estimations d’export pays tiers. L’orge fourragère évolue peu et le maïs se maintient, malgré la pression de l’importante récolte. Le colza, pénalisé par le prix du pétrole mais soutenu par la réduction des surfaces annoncées dans l’Union européenne et en France, préserve son équilibre.