D
Luc Multigner

Dans son dossier « le temps des imposteurs », le dernier numéro du magazine Marianne consacre un encadré roboratif au professeur Dominique Belpomme dont le catastrophisme sur les dangers du chlordécone aux Antilles est qualifié de « malhonnêteté scientifique » par le D ^r Luc Multigner de l’Inserm. Selon les propos du chercheur rapportés par Marianne, « Belpomme dissimule la vérité, manipule et fait preuve d’ignorance délibérée ». Et le magazine de citer encore une lettre datée du 16 août de quatre médecins responsables d’études menées sur le sujet qui mettait en garde le directeur général de la santé contre les pratiques de leur confrère : « Il est de la responsabilité de l’Etat de protéger la population antillaise de l’influence de ceux qui, sous couvert d’oripeaux de respectabilité scientifique, n’en sont pas moins des charlatans ».