Cultures céréalières : plus de retard que de dégâts
Le Comité permanent de l’Onic qui se réunit d’habitude le 2e mercredi du mois, est avancé de 24 heures et se tient aujourd’hui mardi. L’Office avait du grain nouveau à moudre. Notamment avec l’analyse de la gestion du marché du blé par la Commission et une réponse tardive mais enfin favorable aux demandes de la filière céréalière française sur le rythme d’attribution des certificats et les montant des restitutions. Il faut convenir que dans ces nouvelles conditions, la compétitivité du blé français est redevenue forte. En témoigne la nouvelle vente samedi dernier à l’Égypte de 60 000 tonnes à 129,95 $, le plus bas de toutes les offres. Le Comité aura aussi à sa disposition les estimations et prévisions récentes de sources communautaires. La Commission et des organisations professionnelles ne sont guère éloignées des prévisions du SCEES. Et celles-ci ne seront pas modifiées de façon notable par les rigueurs hivernales des dernières semaines. Selon les observateurs compétents, si quelques variétés d’orge d’hiver, de blé dur et tendre auront eu à souffrir du gel, on n’est pas dans le contexte désastreux de 2003, car les cultures exposées au gel ont été le plus souvent protégées par un bon enneigement. Tout va dépendre maintenant des conditions de dégel que l’on espère progressif, ce qui paraît être le cas pour le moment. Mais ce qui est quasi certain, c’est que l’on se dirige vers une moisson tardive.