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Coop : la mauvaise réputation

Le 12 mars, la confédération des caves coopératives avait organisé dans les locaux de la Maison de l’Isère à Paris, une dégustation destinée aux professionnels. Une trentaine de caves étaient représentés : elles ont attiré… 40 visiteurs. Le communiqué publié à l’issue de cette réunion parle de salon « confidentiel ». C’est un euphémisme et c’est bien dommage car l’initiative de la CCVF méritait beaucoup mieux. Différentes raisons peuvent être invoquées pour expliquer cette confidentialité, en particulier le fait que se tenait le même jour, dans la capitale, 3 ou 4 manifestations du même genre, dont celle organisée par la Fédération des vignerons indépendants au Carrousel du Louvre, qui a reçu 800 visiteurs. Certes les salons des vignerons indépendants et autres manifestations périphériques sont devenus une grosse machine et les caves coopératives ont du retard à rattraper en la matière. Mais, outre les questions d’organisation, on peut craindre que l’insuccès de la dégustation des caves coopératives n’illustre une situation plus foncièrement négative. Ce sera évoquée samedi prochain à l’occasion de la chronique hebdomadaire de Jean-Pierre Coffe « ça se bouffe pas, ça se mange », dont le thème sera « les vins de coopératives sont-ils moins bon que les autres ? » Le débat est aussi vieux que la coopération viticole et l’on souhaite que cette émission à très fort taux d’écoute, fasse tomber les idées reçues sur le sujet en particulier la mauvaise réputation que traînent encore les coopératives auprès consommateurs. La grande force des vignerons indépendants (de qualité) par rapport aux coopératives également de qualité, réside surtout dans la personnalisation du produit. Il est vrai que le slogan « un homme, un vin » est plus évocateur en la matière que celui de la coopération : « un homme,une voix ».

Rédaction Réussir

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