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Contrôles des transports : les marchés marquent des points

Le renforcement de la présence des services vétérinaires dans les centres de rassemblement et les marchés se traduit par des courriers favorables de la part d'associations de protection animale.

Les contrôles ont parfois du bon. C'est ce que doivent penser les responsables de centres de rassemblement et de marchés aux bestiaux. Le bilan 2004 des contrôles sur les conditions de transport des animaux vivants leur est en effet favorable. Dans une note de service de la DGAL, dont Les Marchés se sont procurés une copie, la DG adjointe Monique Eloit souligne que « le renforcement de la présence des services vétérinaires se traduit par des courriers favorables de la part d'associations de protection animale sur l'organisation, la tenue et la manipulation des animaux ». Un bon point, quand on sait que ces données serviront à l'élaboration d'une « synthèse au niveau européen, permettant d'analyser l'évolution des conditions de transport et de fixer les grandes orientations en matière réglementaire sur le transport des animaux vivants».

La note montre une nette progression des contrôles dans tous les domaines du transport, avec la prise en compte des postes d'inspection frontaliers (Marseille et Roissy) et des points de sortie du territoire européen (Sète). 17 497 véhicules ont été inspectés en 2004, contre 1 270 en 1998. Cela a concerné l'an dernier 2 561 639 animaux, toutes espèces confondues. Les contrôles ont porté sur des véhicules français, d'autres États membres ou de pays tiers. Leur pression s'accentue partout. Elle s'exerce, comme chaque fois, principalement sur l'abattoir (37,09 %), « secteur hautement sensible ». Suivent ensuite les ports de Sète et Marseille (24,12 %), l'aéroport de Roissy (21,05 %), la route (5,44 %), les centres de rassemblement (3,53 %), les élevages (3,45 %), les marchés (2,84 %).

Défaut d'identification des animaux

Sur l'ensemble des véhicules contrôlés, 685 points de non-conformité ont été relevés. Les principaux manquements sont : la propreté des véhicules (20,34 %), l'identification des animaux (15,03 %), les protections contre les intempéries (14,45 %), la séparation par sexe (10,07 %), la séparation par âge (8,32 %), la densité (5,11 %), la séparation par espèce (3,07 %), l'aération ou la ventilation (2,92 %), les aspérités ou les arêtes (2,77 %), l'inclinaison des rampes (2,19 %).

Des quelque 2,5 millions d'animaux contrôlés, la majorité sont des volailles (58,21 %), loin devant les porcins (21,14 %) et les bovins (9,3 %). Ils ont été principalement inspectés dans les abattoirs (61,5 %) et sur route (30,66 %). Plusieurs manquements ont été constatés quant à l'aptitude des animaux au voyage. Les irrégularités portent pour la plupart sur des animaux morts (1,34 % des bêtes contrôlés), des animaux malades ou blessés (0,56 %), des animaux fatigués ou déshydratés (0,04 %).

Côté sanctions, des avertissements et des procès verbaux ont été dressés à l'encontre des transporteurs ou des propriétaires des animaux. Leur nombre total a doublé par rapport à 2003.

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