Contrôler la chaîne alimentaire, la priorité de l’Anses en 2013
Le renforcement des moyens de contrôle et de détection des agents pathogènes et contaminants chimiques dans l’alimentation a été présenté ce matin à la presse comme un nouvel axe de travail majeur de l’Anses (agence de sécurité sanitaire Alimentation Environnement Travail). Une centaine de méthodes doivent être développées dans les trois ans par le laboratoire de référence afin de fournir aux pouvoirs publics des outils pour les aider à renforcer leur vigilance. Il s’agit notamment d’identifier rapidement les gènes de virulence des bactéries, de mieux détecter des virus soupçonnés de causer des toxi-infections alimentaires collectives (Tiac), et de contrôler la présence de parasites dans les poissons. Du côté des contaminants chimiques, l’Agence développera des « méthodes multi-résidus » qui visent à accroître fortement la capacité de contrôle. Bien que la sécurité sanitaire s’appuie sur la responsabilisation des acteurs, « il est essentiel que les pouvoirs publics exercent en toute indépendance leurs propres contrôles », a justifié Marc Mortureux directeur général de l’Anses. Dans l’affaire récente du cheval dans la viande bovine, comme dans la question du retour des PAT en alimentation animale (sur lequel s’est prononcée l’Anses l’an dernier), la réalité du terrain est toujours à considérer, a-t-il rappelé.