Contrôle des Siqo : la France peut mieux faire
Mandaté par la Commission européenne en octobre 2015, l’Office alimentaire et vétérinaire (OAV) vient de souligner la bonne coordination entre l’INAO et la DGCCRF et juger leur système « efficace pour contrôler l’utilisation des dénominations enregistrées » à la suite de l’audit sur les contrôles des signes d’identification de l’origine et de la qualité (Siqo). Toutefois l’OAV a estimé que les contrôles préalables à l’habilitation de nouveaux opérateurs doivent comporter un contrôle sur place réalisé par l’Organisme certificateur (OC) afin de vérifier l’adéquation et la conformité avec le cahier des charges (contrôle physique aujourd’hui parfois jugé non nécessaire). Les auditeurs ont également jugés que « les contrôles doivent être réalisés à des fréquences régulières, basés sur des analyses de risques et effectués de manière inopinée », souligne un communiqué de l’Inao. Enfin la France est appelée à veiller au respect par les OC de deux textes : l’article 1er
du règlement (UE) n°664/2014 sur l’origine des aliments pour animaux et l’article 4 du règlement (UE) n°668/2014 sur l’identification et la corrélation entre les lots entrants et lots sortants.