Consommation : la bourde de Secodip
Suite à une erreur de calcul, les résultats du panel Sécodip pour 2004 viennent d’être corrigés.
Si le constat général reste une érosion rapide de la consommation de viande, les chiffres sont finalement moins inquiétants. Ainsi, la consommation de viande fraîche n’aurait pas reculé de 3,1 %, mais de 1,4 %. La différence est particulièrement flagrante pour les viandes de boucherie avec un recul de 2,6 % contre 5,1 % annoncés. La consommation de viande bovine serait plutôt stable (-0,9 %) alors qu’on annonçait un recul de presque 3 %… Selon l’institut, les achats des ménages en porc frais n’ont finalement pas reculé de 7,6 % mais de 3,6 %. Et la progression de consommation de produits élaborés de volaille n’est plus de 7,2 %, mais de 11,7 %. D’après les résultats des deux premières périodes 2005, la consommation de viandes de boucherie est parfaitement stable par rapport à l’an passé. Mais le recul en porc s’est accentué, avec une baisse de 7 % des achats pour des prix en hausse de 6 %. Des résultats à prendre avec précaution, puisque Sécodip a modifié son panel depuis le 1er janvier.