Consommation : faible report de la volaille
Le suivi de la consommation des ménages du 10 octobre au 6 novembre par le panel SECODIP (en GMS et circuit artisanal) ne confirme pas les niveaux de sous-consommation de viandes de volailles relayés par les media. «La crise (de la grippe aviaire) est néanmoins réelle quoique moins virulente qu'annoncée», souligne la FNICGV dans son dernier bulletin. L'impact sur la consommation en report des autres viandes est donc logiquement assez faible. La morosité de la consommation de viande fraîche est générale, à l'exception du porc frais (-0,3 %) qui se maintient à peu près à flot, et surtout du veau (+10 %) qui allie baisse des prix à des volumes en hausse (promotions). Les produits élaborés échappent à la crise ambiante et continuent de progresser en volumes, souligne la FNICGV. Enfin, la consommation de viande hachée surgelée a chuté de 16 % sur les 3 semaines d'observation par rapport à la précédente période.