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Conserves, traiteur : la croissance est ailleurs

Déjà chahutées par la concentration du secteur et des relations tendues avec la grande distribution, les entreprises adhérentes à l’Adépale, qui regroupe principalement des entreprises de la conserve et du traiteur, redoutent les évolutions réglementaires encadrant la communication et la présentation des produits sur le plan nutritionnel, ont indiqué hier les responsables de l’association lors d’une convention à Paris. Alors que le marché intérieur progresse peu, la tentation est grande chez les opérateurs de favoriser leur développement à l’international, notamment vers le réservoir de consommateurs que constituent les pays de l’Est.

Plusieurs entreprises ont emprunté cette voie, avec des stratégies différentes. Pierre Martinet, pourtant situé sur le créneau porteur des produits traiteurs frais (+8,9% en un an) a pénétré de nouveaux marchés grâce au rachat ou à des prises de participations dans des entreprises étrangères. Les géants comme Bonduelle ont déjà intégré l’approvisionnement depuis l’étranger, une stratégie identique à la société Borde (champignons sylvestres en conserve), au chiffre d’affaires cent fois inférieur. Devant l’inflation des coûts de la matière première en France, Borde a diversifié ses sources (en Pologne notamment) et importé des produits semi-finis avant la transformation dans son usine hexagonale, permettant d’obtenir un prix de vente inférieur aux concurrents étrangers exportant leurs produits finis. Les recettes existent donc pour réussir à se développer dans un marché morose, la réussite passant aussi par la vente hors des frontières comme le fait Stoeffler, qui se déploie en Allemagne avec ses tartes flambées.

Si des perspectives nouvelles s’ouvrent pour certains, l’entrée en vigueur prochaine du dispositif destiné à encadrer la publicité et la communication sur les produits est, elle, une préoccupation générale. Prévu dans le cadre de la loi de santé publique, le dispositif prévoit des contraintes pour les entreprises dès lors qu’elles diffuseront un message promotionnel. Elles peuvent l’éviter contre le paiement d’une taxe fixée à 1,5% des montants publicitaires. De quoi encourager un peu plus les entreprises à favoriser leur développement à l’étranger.

Rédaction Réussir

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