Communicants en agriculture : atypiques mais passionnés
Les responsables de la communication dans le secteur agricole présentent des profils très variés mais se montrent dans l’ensemble passionnés par leur mission. C’est le principal enseignement de la deuxième enquête menée par l’observatoire Syrpa/Alliance Le Syrpa est une association qui regroupe 300 professionnels de la communication en agriculture des métiers de la communication en agriculture présentés cette semaine à Paris. Le sondage, mené auprès de 200 responsables de la communication en juillet dernier, reflète l’importance grandissante accordée par les entreprises et les organisations agricoles à cette activité longtemps reléguée au second rang des préoccupations et qui peut prendre des contours très divers : communication externe, interne, relations presse, achat d’espace, etc.
Première leçon de l’enquête : le métier de communicant en agriculture n’est assurée que minoritairement pas des cadres spécialisés en communication (27 %), dont 2 % de « directeurs de la communication », 16 % de « responsables de la communication » et 9 % de « chargés de communication ». A 22 %, cette mission est assurée par des directeurs généraux et/ou secrétaires généraux de l’entreprise qui intègrent la communication dans leur responsabilité de managers. Les responsables amenés le plus souvent à assurer la communication sont des cadres supérieurs (direction marketing, chefs de services, etc.), à 31 %.
Cette diversité explique que la formation des responsables de la communication soit aussi très variable. Seuls 14 % des communicants en agriculture ont directement commencé leur carrière dans la communication. Les autres ont généralement connu des parcours initiaux dans les fonctions techniques, marketing/vente ou administratives.
Mais, dans l’ensemble, les communicants sont compétents, assure le sondage (88 % ont une formation supérieure et 56 % participent à la direction de leur structure) et satisfaits d’une activité dont ils apprécient qu’elle soit « diverse», qu’elle « ouvre à l’extérieur » et quelle réclame « autonomie et responsabilité». On ajoutera que les métiers de la communication présentent l’avantage de féminiser un monde agricole dominé par les hommes. 43 % des chargés de communication sont des femmes dans le secteur agricole. C’est moins que dans d’autres secteurs, mais plus que dans tous les autres métiers de l’agriculture !