Aller au contenu principal

Climat, un projet d'entreprise

Il n'est pas si loin le temps où l'agriculture et l'environnement ne faisaient pas bon ménage. Tout du moins les deux ministères, luttant régulièrement l'un contre l'autre, pressés par des lobbys aux intérêts souvent opposés. Un temps révolu ? « Le secteur des terres, l'agriculture, la forêt, les sols notamment, doivent désormais devenir incontournables dans les questions d'adaptation mais également d'atténuation du changement climatique. La COP21 doit être l'occasion pour chacun de réaliser que l'agriculture et la forêt font partie des solutions et ont un rôle crucial à jouer dans les trajectoires de transition vers des économies résilientes et bas carbone », lâchait Stéphane Le Foll, le 2 décembre au Bourget. Certes, durant la conférence internationale quelques voix se sont élevées pour exprimer la crainte que de nouvelles contraintes environnementales pèsent sur l'agriculture. Mais l'élevage, de grands groupes coopératifs agricoles ou des industriels de l'agroalimentaire ont montré leur volonté de s'engager dans des actions concrètes en faveur du climat. La crise de 2008 est passée par là, les ressources en matières premières ont gagné en valeur, le prix de l'énergie a grimpé, et bien que le pétrole soit aujourd'hui peu cher, tout le monde est conscient du caractère volatil et éphémère des énergies fossiles. Qui peut en 2015 se targuer de produire sans se soucier de l'énergie qu'il consomme et de la matière première qu'il gaspille ? Ce serait irraisonnable tout d'abord sur le plan économique. Mais qu'en est-il de l'empreinte carbone, des émissions de gaz à effet de serre ? À l'heure où nous mettons sous presse, nous ne savons pas si COP21 débouchera sur un accord. On peut toutefois se douter qu'il ne sera pas contraignant. Peu de chance que les 195 États se mettent d'accord sur un prix du carbone. Pour autant, on peut imaginer que l'opinion publique fera de plus en plus pression sur les opérateurs économiques pour qu'ils réduisent leur impact sur l'environnement. Le réchauffement climatique est une réalité, lutter contre le phénomène devrait s'intégrer dans chaque entreprise comme un projet motivant pour le personnel.

Les plus lus

vaches limousines dans un pré
À 6,17 €/kg, le prix de la vache viande couvre désormais les coûts de revient

Les prix des broutards, puis des jeunes bovins, avaient atteint puis dépassé les coûts de production en début d’année. C’est…

Des silhouettes de vaches qui paturent dans une prairie, style illustré. Au premier plan, une fléche qui illustre une décroissance
Pourquoi le cheptel bovin a-t-il tant reculé dans l’Union européenne en 2024 ?

La baisse du cheptel bovin en 2024 est inédite. Une partie de ce recul est structurelle, alimentée par les départs en retraite…

des poules oranges
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 02 mai 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

Sheep being offloaded from a cargo ship in Oman
D’où viendra le million de moutons importés pour l’Aïd en Algérie ?

L’Algérie a mis en place des importations massives de moutons pour la fête de l’Aïd el Adha, au début du mois de juin. Une…

des poules oranges
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 18 avril 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

burger sur fond noir
Les vaches allaitantes passent toujours plus au hachoir

La consommation de viande bovine résiste, grâce à la transformation et au haché. Même les vaches allaitantes y passent, ce qui…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio