Christian Pèes
Le mouvement pour une organisation mondiale de l’agriculture (MOMA) est toujours vivant : ses animateurs ont publié mercredi un bulletin d’alerte « qui préfigure ce que sera un des modes de sensibilisation de l’Agence d’évaluation et de notation que le MOMA a décidé de créer en 2007. » Le lobby, créé fin 2005, entend en effet proposer un nouveau « modèle économique» , alternatif à la libéralisation « à outrance » de l’OMC. Cette semaine, le président d’Euralis Christian Pèes, un des fondateurs du MOMA, s’est d’ailleurs prononcé en faveur d’un échec des négociations d’ici au 30 avril. Dans sa première contribution, le MOMA met en exergue sept « sujets d’alerte ». Ils concernent essentiellement les Etats-Unis « qui sont le principal acteur des négociations et qui disposent d’une influence stratégique déterminante au service d’un objectif permanent de préservation du revenu de leurs agriculteurs», explique la présentation.