Christian Jacob inaugure le pavillon de la marée
« Le 15 juin restera une journée de fierté et de joie dans les mémoires du Min de Rungis». Ainsi, s’est exprimé hier Marc Spielrein, p-dg de la Semmaris, dans son discours d’inauguration du nouveau pavillon de la marée. C’est Christian Jacob, ministre délégué aux PME, au Commerce et à l’Artisanat, qui a baptisé le pavillon A4, mis en service peu avant Noël -Hervé Gaymard initialement prévu pour l’événement était retenu à l’Assemblée nationale dans le cadre d’un débat sur la PAC-. Vingt-cinq entreprises ont participé aux travaux dont le montant s’est élevé à 52 M Eur. « Une somme supportée à 100% par les grossistes de Rungis», a rappelé Marc Spielrein. Grâce à cet effort, le nouveau bâtiment, qui commercialise 140 000 tonnes de marchandises chaque année, allie aujourd’hui respect des normes d’hygiène, efficacité logistique et attrait commercial. « Une marque de qualité que les circuits de distribution ne peuvent ignorer», a souligné Clément Gilles, président d’Agromer, organisation professionnelle des grossistes de la marée.
La labellisation des Min évoquée
Christian Jacob, qui comme il le rappelle lui-même, est plus « un homme de terre que de mer ou de rivière», s’est dit impressionné par la réalisation technique du nouveau pavillon et a salué le programme d’investissement engagé par la Semmaris sur le Min. Un programme au budget de 275 M Eur qui devrait s’achever prochainement avec l’amélioration du bâtiment de la volaille. « Le Min a maintenant les cartes en main pour gérer son avenir» a-t-il déclaré. Allant dans le sens des aspirations de Marc Spielrein, le ministre a encouragé la mise en réseau des Min. Evoquant les économies d’échelle qui en résulteraient, il a estimé « qu’au niveau des opérateurs se faisait sentir le besoin de répondre aux acheteurs eux-mêmes en réseau». En outre, Christian Jacob a incité les grossistes à réfléchir à la mise en place d’un système de labellisation des Min.
De son côté, Marc Spielrein a appelé à plus d’organisation dans la filière marée indiquant qu’il était prêt à participer à toute initiative de rapprochement avec l’amont et l’aval de la filière.