Christian Estrosi
Mardi Nicolas Sarkozy, atteint par une migraine, a dépêché au Carrousel du Louvre son ministre délégué à l’Aménagement du territoire, Christian Estrosi, pour lire le discours qu’il avait prévu de faire devant l’assemblée d’industriels agroalimentaires. Aux premières phrases, certains journalistes en sont venus à se demander si le ministre délégué ne s’était pas trompé de discours. « La faiblesse du syndicalisme, les difficultés de la presse écrite quotidienne, la fatigue de l’Église catholique française, l’impuissance de l’Islam à se structurer, l’absence criante de modèles dans lesquels la jeunesse peut se reconnaître et auxquels elle peut faire confiance, sont autant de causes de la crise profonde que traverse notre pays. Pour agir, l’État a besoin de contre-pouvoirs à la fois solides et ouverts au dialogue, à la négociation, à l’action commune », a-t-il dit reprenant mot pour mot l’intervention prévue par le ministre d’État avant d’ajouter « C’est ce que Nicolas Sarkozy a trouvé en 2004 avec l’Ania. Mais c’est un fait que cela nous manque souvent cruellement».