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Chaises musicales dans l’administration agricole
La rumeur du départ de Philippe Mauguin, directeur de l’Institut National des Appellations d’origine (INAO), courrait depuis quelque temps. Elle a même été annoncée il y a quelques jours par la lettre Origine et Qualité. Après quatre années passées à la direction de l’Institut, Philippe Mauguin a bien été nommé directeur de la Driaf Ile-de-France en remplacement de Catherine Geslain-Lanéelle, ancienne directrice de la DGAL, nommée entre-temps à la tête de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (LM du 15 février). Philippe Mauguin, Ingénieur en Chef du Génie Rural, des Eaux et des Forêts, est remplacé pour sa part par Sophie Villers actuellement directrice générale de la DGAL. Ancienne directrice adjointe pour les produits laitiers et agroalimentaires pendant sept ans à l’Inao, Sophie Villers avait été nommée à la DGAL en novembre 2004. Ingénieur en chef du Gref, elle a exercé de juin 1995 à mars 2003, les fonctions de directrice adjointe de l'Institut National des Appellations d'Origine. Sophie Villers a été conseillère technique chargée des affaires budgétaires et financières au cabinet du ministre de l'Agriculture d'avril 1993 à mai 1995. La décision pourrait être prise en Conseil des ministres le 1er ou le 8 mars pour devenir effective vers le 13 mars. Sophie Villers est elle-même remplacée par Jean-Marc Bournigal, vétérinaire, actuellement délégué pour les affaires agricoles à la représentation permanente de la France auprès de l’Union Européenne.
Forissier is back, nous l’avons aperçu
Il est de retour. Tout vient à point à qui sait attendre. Très discret depuis sa nomination au poste de délégué interministériel, l’ancien secrétaire d’Etat Nicolas Forissier est réapparu lors de ce salon international de l’Agriculture. Très (trop au goût du service d’ordre) présent aux côtés du président de la République lors de l’inauguration, on l’a aperçu hier lors d’un déjeuner organisé par l’interprofession du lait (CNIEL). Il côtoyait du beau monde : outre les fédérations laitières, on notait la présence de Jean-Michel Lemétayer, Luc Guyau, Yves Berger ou encore Élisabeth Mercier. Accompagné de son directeur de cabinet, le ministre Bussereau participait également à ce déjeuner, où il a pu s’adonner à son nouveau sport favori : la consommation de volailles. Par le fait du hasard, le menu du jour commençait par un œuf poché, suivi d’une « frigousse » (sic) de volaille !
Volaille : pourquoi il faut en manger
En ces temps d’hystérie, il n’est pas mauvais de prendre un peu de recul et de voir le bon côté des choses. La baisse de consommation de poulet en France déclenchée par la crainte de la grippe aviaire a obligé les éleveurs à retenir plus longtemps leurs volailles avant la livraison aux abattoirs. Première conséquence concrète, l’augmentation du poids des animaux : les poulets de plus de 2 kg ne sont pas rares aujourd’hui dans les rayons de la grande distribution. Les amateurs de poulets rôtis s’en réjouiront : la saveur de cette viande croît avec le temps d’élevage, donc avec le. poids du volatil. Le budget de la ménagère y trouve également son compte, cette dernière disposant désormais d’une grosse volaille beaucoup plus avantageuse qu’une petite par le rapport chair/carcasse.