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Chicago : hausse des prix en blé et maïs

A l'instar des marchés financiers mondiaux, le marché agricole a été influencé lundi par la dégradation de la situation politique en Ukraine, alors que la menace d'une intervention militaire russe se faisait plus pressante. Les investisseurs craignent que ces troubles ne provoquent des délais dans la livraison des cargaisons, plusieurs millions de tonnes de blé et de maïs déjà vendues attendant d'être expédiées vers l'étranger. D'autre part, des bruits courent selon lesquels certains producteurs choisiraient de conserver pour l'instant leurs stocks par peur d'une dévaluation brutale de la Hryvnia. La devise ukrainienne, qui a atteint un plus bas historique jeudi, tentait pourtant de se ressaisir lundi. L'enjeu de la crise ukrainienne était jugé crucial à Chicago.
Le blé continuait, pour sa part, de bénéficier d'inquiétudes concernant la culture du blé rouge d'hiver alors que les températures restaient exceptionnellement froides. Des conditions très sèches prévalant dans plusieurs régions productrices faisaient également craindre que des jeunes plants montrent des signes de dommages et de manque d'humidité au sortir de la période de dormance.
A l’inverse, le soja qui avait atteint la semaine dernière des niveaux plus vus depuis juillet en raison de craintes sur l'étroitesse des stocks aux Etats-Unis, perdait du terrain, victime d'un petit mouvement de correction.
Le boisseau de maïs pour livraison en mai a fini lundi à 4,705 $ contre 4,635 $ vendredi. Le boisseau de blé pour la même échéance a terminé vendredi à 6,315 $, en hausse de 29,25 cents. Le boisseau de soja également pour livraison en mai a clôturé en baisse de 4,75 cents, à 14,0925 dollars.

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