Charal se protège des contrefaçons
« Aujourd'hui, tout le monde essaie de copier Charal », a déclaré le DG Jean Chavel, jeudi dernier en conférence de presse. L'entreprise connaît un succès « au-delà de (ses) espérances », avec la gamme Snack, lancée en 2005. Elle n'est même pas égratignée par l'affaire du corned beef, qui n'a « aucune répercussion sur les ventes ». « Charal fonctionne. Résultat, on nous copie », a-t-il signalé. Cette situation appelle une grande vigilance de la marque, pour ne pas gâcher ses 30 millions d'euros investis en 2007 (dont un tiers dans le snacking). Elle met tout en œuvre pour se protéger. « On a dû affronter de nombreuses copies. Un seul n'a pas cédé, dans une affaire d'emballage. Il s'agit de Gastronome. La justice vient de le condamner à 100 000 euros de dommages et intérêts et 150 euros par infraction constatée en magasin. »