Charal se met à la mode du snacking
Charal annonce l’arrivée du snacking au rayon boucherie. La marque lance le 12 mai prochain les premiers burgers frais, prêts en 40 secondes au four à micro-onde. S’adressant plus particulièrement aux jeunes, Charal adapte sa stratégie en communiquant sur les ondes. Deux vagues successives sont prévues en juin à l’antenne de NRJ, Skyrock, Europe 2 et Fun Radio, entre autres.
Si l’industriel cède à la mode du snacking, il prétend ne rien sacrifier au niveau du goût. Un emballage exclusif donne au produit un aspect moelleux et doré. Le burger est cuit dans un film imperméable, qui conserve la chaleur, et entre deux grilles de cuisson, concentrant les ondes émises par le four. Côté recette, le cheeseburger et le baconcheese contiennent du bœuf VBF et 100 % pur muscle, d’un grammage généreux (55 g). Des cornichons apportent une touche croquante.
La gamme proposée répond aux exigences spécifiques du snacking à domicile. Aucune préparation ou manipulation n’est nécessaire, tous les ingrédients, y compris la sauce, étant déjà assemblés. Il suffit de glisser la boîte dans le four et de patienter 40 petites secondes.
Emballage breveté
L’emballage s’ouvre tout seul, grâce à un effet cocotte à vapeur. Les formats individuels offrent une grande liberté de consommation. Les distributeurs apprécieront l’aspect pratique du produit, avec une DLC technique de J + 21 qui simplifie la gestion du linéaire. Le snacking constitue pour eux un marché dynamique : le nombre de références est en progression de 21 % en hypers et de 17 % en supers (étude TNS Sofres de novembre 2004).
Sur ce créneau, Charal vise les personnes âgées de moins de 45 ans, plutôt détachées des repas traditionnels, urbaines, actives, de profession libérale ou appartenant à la catégorie des employés. La cible est encore plus jeune pour les burgers, censés attirer les moins de 35 ans, urbains, actifs, dans des familles avec enfants.
Dans son plan de campagne, l’entreprise prévoit une offre découverte, via des bons de réduction dans ses steaks hachés. L’action auprès des distributeurs comprend des insertions publicitaires en presse spécialisée, des kits argumentaires, des balisages de linéaires. La marque s’appuie sur un budget de communication élevé, autour de 6 millions d’euros par an, qui n’a pas d’égal dans la viande, selon le directeur général Jean Chavel. Effort payant, puisque Charal obtient la meilleure notoriété assistée, avec 85 %, devant les volaillers, tels que Père Dodu (78 %), Le Gaulois (54 %), et plus loin Jean Rozé (34 %).