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Champignon : le briviste Francep s’agrandit

A l’étroit dans ses locaux, le transformateur vient d’investir 3 millions d’euros dans de nouveaux locaux. 

Le transformateur briviste de champignons Francep va investir 3 M Eur dans de nouvelles installations sur la zone de la Nau, dans la banlieue de la cité Corrézienne. Objectif : développer une activité en plein essor et produire de nouvelles fabrications afin de conquérir de nouveaux marchés. Francep, créée en 1996, est un exemple de réussite dans l’univers limousin de l’agro-alimentaire. En huit ans, son personnel a été multiplié par cinq, et son CA connaît depuis 2001 une progression de 200%. Grâce à la haute qualité de ses productions, morilles, truffes, girolles et autres cèpes, elle s’est imposée en France comme à l’étranger, remportant d’importants contrats aux USA, au Canada ou dans les Emirats Arabes. Son procédé, unique au niveau national, baptisé CBTL est à l’origine de cette expansion, permettant aux utilisateurs de cuisiner toute l’année des champignons quasi-frais. Basé sur la congélation à moins 180°, il confère au produit une qualité gustative inégale sur une idée mise au point en 97 avec l’aide de l’ANVAR et de la Région. Les fondateurs de Francep (un ingénieur Jean-Louis Basse et un industriel Henri Cousty) s’en sont servi pour développer leur petite unité de départ (4 salariés, et un marché local) pour arriver aujourd’hui à 22 employés pour un CA de 3 M Eur, dont 33% à l’export.

Nouveaux locaux opérationnels à l’automne

Les nouveaux locaux, opérationnels à l’automne 2005, comporteront une chambre froide, une unité de décongélation, une salle de conditionnement, et nécessiteront l’embauche de dix personnes supplémentaires. Grâce à ces installations, Francep (devenue en 2003 filiale du groupe d’Armentières Gelpas) va sortir des nouveaux produits, dont une prometteuse poêlée de champignon prête à cuire. Elle s’ajoutera à la liste de ses spécialités, dont certaines sont exclusives comme les Têtes de violons, jeunes pousses de fougères au goût d’asperges, très appréciées au Canada, cueillies en ce pays, et transformées à Brive avant de repartir Outre-Atlantique. Autres avantages de la future unité de La Nau, la limitation de la sous-traitance devenue incontournable dans les locaux actuels, pour 800 tonnes de production annuelle, et la mise en place d’une ligne unique de fabrication.

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