Cérévia veut stocker deux fois plus de blé à Fos

> Robert Bilbot, président de Cérévia.
Plusieurs acheteurs étrangers de céréales (sociétés Laméri, Soya Mills, Granit Algérie) sont venus témoigner à l'assemblée générale de l'union de coopératives Cérévia, le 13 novembre à Dijon, des exigences qualitatives du marche´ méditerranéen. Grâce à la mise en commun de grains de ses sept groupes coopératifs de Bourgogne, Franche-Comté et Rhône-Alpes et à ses installations au port de Fos-sur-Mer, cette union commerciale (née en 2008 autour de Dijon Céréales) est capable d'offrir les qualités requises à ses clients. Elle déploiera encore plus de moyens dès l'an prochain, quand elle aura doublé sa capacité de stockage, à 60 000 tonnes, à Fos.
Lors d'une table ronde « logistique et services » a été rappelé le travail « conséquent et efficace » de ses équipes pour construire avec les acteurs locaux du port « un outil d'exportation très efficace, mais aussi un schéma logistique efficient avec l'opérateur ferroviaire Euro-porte et les affréteurs fluviaux », vante un communiqué de Cérévia. L'utilisation de Fos et de Sète sera optimisée grâce au partenariat (hors blé dur) engagé fin 2013 à travers Sercomex avec le groupe Axéréal via sa filiale de négoce Granit, a-t-il été annoncé à l'assemblée générale.
Mais l'activité maritime n'est pas la seule à devoir se renforcer grâce à Sercomex, s'est-il dit à Dijon. Le rapprochement entre Cérévia et Granit vise aussi les marchés de la Suisse et de l'Italie du Nord. Un partenariat amené à aller plus loin, a espéré le président de Cérévia, Robert Bilbot.