Céréales : volatilité persistante
La volatilité constatée la semaine dernière ne se dément pas. Après la détente enregistrée le 15 octobre, puis la hausse le 17 octobre —sous l’influence du désordre des marchés financiers ramenant les investisseurs vers les matières premières—, la fin de la semaine dernière et le début de l’actuelle connaissaient un moment de détente avec la hausse de l’euro et la reprise des moissons de maïs et de soja outre Atlantique. Hier, l’euro se repliait et les opérateurs considéraient que la reprise des chantiers de récolte aux Etats-Unis était encore trop lente pour couvrir la demande, et les prix repartaient à la hausse à Chicago et, dans la foulée, sur Euronext. Le marché physique reprenait 3 à 4 €, la participation de la France à hauteur de 60 000 T à l’appel d’offres égyptien, a part égale avec la Russie et la Roumanie, constituant aussi un test encourageant. L’orge fourragère, dans un marché initialement tendu, n’avait pas de difficultés pour suivre la hausse de même que le maïs qui reste néanmoins compétitif à l’exportation, notamment vers l’Espagne.