Céréales : stabilité en France
Du 4 au 10 mars, les tirages de certificats d’exportation de blé tendre dans l’UE ont atteint 1,593 Mt. C’est le deuxième chiffre le plus élevé depuis le début de la campagne et 1 Mt de plus que pour la même période de 2014. Depuis le 1er juillet dernier, les attributions de certificats représentent 22,9 Mt, contre 21,3 Mt pour la période correspondante de 2013/2014, dont 6,85 Mt pour la France. Ces chiffres illustrent l’importance du courant d’affaires en origine européenne sur un marché mondial très acheteur. Les embarquements dans les ports français à la date du 9 mars atteignent 6,7 Mt. FranceAgriMer a augmenté de 600 000 t ses prévisions d’export pays tiers. Le mois dernier a été le plus gros mois de février jamais réalisé en terme d’embarquements avec plus de 1,4 Mt de blé chargées. Cette dynamique soutenue par un euro bas permet aux prix en portuaire d’afficher une tendance plus ferme, malgré l’importance des stocks. Le blé rendu Rouen cote 180 € sur le marché physique et 187 € à La Pallice. Mais la demande privilégie surtout le blé fourrager à 170 € rendu Rouen. Chicago et Euronext ont également clôturé hier à la hausse. L’orge fourragère reste fermement orientée en portuaire, les embarquements vers la Chine continuant sur un rythme élevé, 84 278 t chargées à Rouen du 5 au 11 mars, sur la base d’un prix de 175 € rendu, conduisant à un prix départ E et L de 162 €, inabordable pour les FAB qui se replient sur le maïs dont le prix camion départ affiche une fermeté relative (140/141 €) alors que la demande de l’amidonnerie est calme.