Céréales-oléagineux : forte hausse dans la foulée du pétrole
Le rebond des cours du blé en fin de matinée vendredi (notre édition de lundi) s’est nettement confirmée ce lundi avec une hausse sensible à Chicago (voir page 4) sous l’effet de la flambée des cours du pétrole et de la persistance de fortes pluies dans le Midwest américain. La hausse de Chicago a entraîné celle d’Euronext, le blé standard rendu Rouen échéance août reprenant 4 euros vendredi et encore 8 euros en fin de matinée lundi portant l’échéance novembre à 198 euros. Le marché physique a suivi à 188/190 euros rendu Rouen pour livraison à la récolte, et les céréales fourragères se sont alignés modérément sur cette tendance. La persistance des pluies aux Etats-Unis, dans le Midwest, ajoute à l’influence de la hausse du pétrole dans cette sensible reprise des prix. Si ce facteur « weather market » trouve son explication outre Atlantique, il ne semble pas être, pour le moment, applicable à la situation des cultures en France avec le retour du beau temps dans les zones de grandes cultures du Nord de la Loire. L’alignement des prix européens, en particulier pour le marché physique français, sur la tendance de Chicago est contestable. Le colza, plus directement concerné que les céréales par l’évolution du prix du pétrole a atteint sur Euronext, pour l’échéance août, 454,50 euros. Sur le marché physique, le colza rendu Rouen cotait lundi en début d’après midi, 455 euros sur juillet/août et le tournesol rendu Saint Nazaire 575 euros.