Céréales : moins d’affolement
On assiste en cette fin de semaine à une sorte de dédramatisation de la conjoncture. La chute libre des bourses asiatiques est enrayée, les propositions du gouvernement grec rouvrent la voie d’un accord, la situation des cultures et des récoltes dans l’Hexagone est plutôt rassurante après les craintes suscitées par la canicule, (sauf pour le maïs pour lequel elles s’aggravent) et le stock de blé est mieux équilibré. Les exportations pays tiers qui ont considérablement contribué à la réduction du stock, se présentent bien : 424 000 t attribuées pour la première semaine de juillet, contre 329 000 t l’an dernier, et déjà, grosses attributions de certificats pour l’orge : 413 800 t contre 304 300, il y a un an. Sur le plan commercial, la situation est moins positive. Les vendeurs restent éloignés du marché et le manque d’offres réduit l’activité. C’est particulièrement flagrant pour le maïs pour lequel les acheteurs recherchent de l’ancienne récolte, sans écho de la part des vendeurs. La remontée des cours du colza s’accélère à l’instar du soja à Chicago. Les opérateurs sont dans l’attente du nouveau rapport de l’USDA à paraître ce jour. Les cours du blé sont stables à 189 €, rendu Rouen, tout comme ceux de l’orge mouture à 186 € ; les prix du maïs sont tendus (prime positive) et le colza cote 390 € rendu Rouen.