Céréales : marché lourd en disponible
La publication des premiers bilans prévisionnels de FranceAgriMer, mercredi, n’ont pas bouleversé le marché et c’est le rapport de l’USDA, à paraître en fin de cette journée qui est maintenant attendu, avec la prévision d’un effet haussier dû à une révision en baisse des précédentes prévisions de production U.S de maïs. Euronext s’est consolidé, la remontée de l’euro à près de 1,13 $ n’est guère favorable. L’écart reste considérable entre l’échéance septembre et l’éloigné. Le marché physique est maintenu sous la pression d’un disponible immédiat lourd, alors que le dégagement des silos portuaires est trop lent. Bruxelles a attribué, pour la période du 3 au 9 septembre, des certificats d’exportation de blé à hauteur de 354 800 t, portant ainsi le total depuis le début de la campagne à 3,7 Mt, soit 1,6 Mt de moins que l’an dernier, même période. On cote en rendu Rouen, 153 €, sans garantir que ce prix pourra être maintenu. Les prix du blé fourrager, à 140/142 € départ E et L sont attractifs pour les FAB, mais ces derniers sont couverts jusqu’à la fin de l’année et se portent plutôt acheteurs sur janvier /mars. Les tirages de certificats d’orge depuis juillet dépassent de 1 Mt ceux de 2014 et les chargements maintiennent une cadence élevée. Les prix rejoignent ceux du blé, à 153 € rendu Rouen. Fort écart de prix en maïs entre le rapproché à 152 € rendu façade Atlantique, et le livrable à 161 €. On note quelques affaires à partir de janvier, pour l’amidonnerie, à 157 € départ.