Céréales : marché céréalier hésitant
Après l’épisode baissier de la semaine dernière, le marché du blé, par ailleurs peu animé, s’est stabilisé. Il devrait même retrouver quelques soutiens dans le raffermissement des cours à Chicago, marqué par les mauvaises conditions de culture du Red winter, et par des craintes de plus en plus étayées de déficit hydrique sur le Nord de la France.
La récente vente à l’Egypte constitue aussi, avec l’aide de la détente de l’euro, une démonstration de la compétitivité de l’origine France. L’évolution des conditions météo est surveillée. L’orge fourragère conserve de bonnes perspectives d’exportation et ses prix en rendu Rouen restent à la hauteur de ceux du blé. Le maïs, sur la place américaine a subi un tassement après la découverte d’une épidémie de peste aviaire dans le Nord des Etats-Unis qui entraînerait, dans un premier temps, l’abattage de quelques 8 millions de volailles. Ce qui réduira les besoins des élevages en maïs et en tourteaux de soja, et pèse sur les cours des deux produits. La répercussion de la baisse de Chicago a été nulle pour le colza sur Euronext et encore limitée pour le maïs. Ce dernier continue de bénéficier d’un courant de ventes à l’U.E et sur le marché intérieur. Mais la demande risque de se ralentir la plus grande part des besoins étant couverts.