Céréales : maigre présence française
Les cotations sur les marchés à terme continuent d’osciller entre baisses et hausses mesurées, plus en fonction de facteurs ponctuels, comme la météo (craintes de pluies en Australie aujourd’hui) que de l’activité commerciale. Les pays importateurs de blé, notamment ceux du Maghreb, clients traditionnels de la France, vont chercher ailleurs (par exemple en Allemagne), ce que notre maigre moisson ne leur offre pas. L’activité portuaire française reste donc fort étroite, mais les vendeurs ne sont toujours pas au marché. Les fluctuations sur Euronext se répercutent peu sur le physique. Les prix de l’orge, très compétitifs, attirent les FAB mais le rapprochement entre les positions acheteurs et vendeurs est difficile à réaliser. L’avancement de la récolte de maïs n’apporte pas de doute sur sa faiblesse finale (autour de 12 Mt). Le Coceral annonce une récolte UE de 60,5 Mt, soit 2 Mt de moins que Bruxelles le mois dernier. Le prix du soja résiste malgré les larges prévisions de récolte mondiale, tandis que la faiblesse de celle de colza dans l’UE (19,9 Mt selon le Coceral contre 22,4 Mt l’an dernier) soutient les prix.