Céréales : l’euro en soutien
L’euro est tombé à son plus bas niveau depuis 2014, consolidant la compétitivité de l’U.E, alors que le blé U.S a fait sa réapparition sur le marché égyptien, notre premier client pour cette campagne. L’exportation européenne de blé continue de se bien porter avec 912 300 t de certificats délivré du 19 au 25 février, ce qui porte le total depuis le début de la campagne à 20,8 Mt (dont 6,4 Mt pour la France) contre 20,2 Mt l’an dernier. Par ailleurs, les embarquements se poursuivent sur un rythme élevé. 180 000 t de blé ont été chargées à Rouen du 19 au 25 février, dont 57 750 t pour le Maroc et 40 000 t pour l'Égypte. Les certificats d’orge atteignent dans l’U.E, depuis le début de la campagne, 6,15 Mt. Mais les chargements ont ralenti depuis la semaine dernière, conséquence du Nouvel An chinois. Les cours ont décroché 166 € rendu Rouen. Le marché chinois reste toutefois ouvert, y compris pour la prochaine récolte. Les cours du blé sur Euronext ont profité de la baisse de l’euro pour se raffermir, le physique se stabilisant à 177 € rendu Rouen. Le maïs reste sur la base de 142 € FOB Rhin. Le colza profite, pour raisons logistiques, de la remontée du soja à Chicago et s’affiche à 360 € rendu Rouen.
Le CIC a porté hier son estimation de production mondiale de blé, à 719 Mt (+2 Mt par rapport à janvier) et le stock à 197 Mt (+1 Mt). Le stock maïs est réduit de 1 Mt, à 193 Mt. La prochaine récolte mondiale est estimée en baisse de 5 % pour le maïs, de 2 % pour le blé.