Céréales : le marché attend le printemps de pied ferme
La trêve des confiseurs n'aura pas été aussi pénalisante qu'à l'ordinaire pour le marché céréalier. Même si le marché physique national connaît le faible volume de transactions habituel en cette période, on le sent toujours tendu, dans le sillage des marchés à terme. On prévoit généralement que la demande mondiale ne se relâchera pas en début de deuxième partie de la campagne alors que la diminution attendue des disponibilités russes et américaines devrait effectivement se faire sentir, en attendant l'arrivée des récoltes de l'hémisphère sud. Mercredi, Chicago a clôturé en forte hausse suivi par Euronext. Le physique a suivi plus modérément, le blé rendu Rouen ne progressant que de 1 € par rapport à la veille, à 257 euros en standard. Le marché de l'orge progresse, pas seulement sous l'influence du blé mais aussi parce que les chargements portuaires restent soutenus. On cote 239 € rendu Rouen. Le maïs, bien que ferme, voit son prix s'écarter de plus en plus de celui du blé, maintenant l'intérêt les utilisateurs à 210/215 départ E&L selon période, et 219 FOB Bordeaux. La tendance du marché des oléagineux reste dominée par l'irrésistible ascension du colza , sous toutes ses formes, huile, tourteaux et graines, ces dernières ayant atteint mercredi, sur Euronext, 420,50 €, échéance février 2008, FOB Moselle.