Céréales : la pluie ramollit la tendance
Les craintes provoquées par le déficit hydrique aux Etats-Unis, mais aussi sur certaines zones européennes, dont la France, contribuaient à une orientation ferme. Le retour de précipitations, dans les deux cas, et bien que celles-ci ne lèvent que temporairement le risque sécheresse, a provoqué un décrochage des prix du blé sur Euronext et à Chicago. La remontée de l’euro accompagne ce repli qui affecte dans une moindre mesure le marché physique. On attend les prochains tirages de certificats d’exportation pour vérifier si un ralentissement de la demande de blé fourrager en portuaire se confirme, au profit de l’orge. Les cours de l’orge ne sont toutefois pas entamés par le repli du blé. Le maïs reste ferme à Chicago et continue de bénéficier dans l’Hexagone du soutien d’un euro suffisamment compétitif pour passer sur le marché UE, voire à l’export pays tiers, bien que l’Ukraine y devienne plus menaçante. Le colza accuse un léger repli dans la foulée du soja, mais les perspectives de diminution de récolte européenne limitent la tendance baissière.