Céréales : détente des prix mais bonne activité
Avec la réévaluation de la production et des stocks mondiaux de blé et de maïs par l’USDA et en l’absence de prétextes climatiques majeurs, les cours sur les marchés à terme se sont détendus. Mais leurs évolutions, sont surtout liées à des raisons techniques, Chicago ayant clôturé hier en hausse en raison d’achats accélérés de positions shorts par les fonds, avant la fin de l’année. Euronext qui s’était inscrit en baisse depuis le début de semaine s’est stabilisé en blé et en maïs alors que le colza, échéance février, clôturait hier en reprise de 3 €. Le marché physique, plus pragmatique, a accusé un tassement pour les céréales devant les estimations de l’USDA, mais aussi la lourdeur prévue par FranceAgriMer des stocks de report nationaux de blé et de maïs. Cependant, une activité régulière, sur des volumes modérés, permet de limiter certains effets baissiers. Par exemple, si les attributions de certificats d’exportation de blé se sont sensiblement réduits cette semaine, une vente de 60 000 t à l’Egypte et des chargements actifs de blé fourrager soutiennent le blé meunier à 180 € rendu Rouen et 166 € en fourrager. L’orge se replie en portuaire à 170 € rendu Rouen, ce qui l’exclut toujours du marché intérieur avec des vendeurs à 158 €, départ E et L. Le maïs bénéficie encore d’une demande de l’amidonnerie et son prix attractif pour les FAB, à 140 € départ E et L. Avant l’entrée dans la trêve des confiseurs, les O.S sont globalement plus présents sur le marché.